mercredi 11 mai 2016

LE JUGE tome 2 : LA PRESSE EN PARLE (1)

L'article ci-dessous a été publié sur le site "sceneario" à l'occasion de la parution du second volet du Juge : "Le gang des Lyonnais".

 

Résumé de l'album Le Gang des Lyonnais

30 juin 1979, 9 heures du matin, sept à huit malfaiteurs, lourdement armés, pénetrent dans l'hôtel des postes de Srasbourg et s'emparent de plus d'1 milliard de centimes. En moins de sept minutes, ils ont disparu de la circulation. C'est le Casse du siècle !
Le juge Renaud écoute un de ses collègues qui lui fait part de son analyse. Pour lui, ce n'est pas possible que ces voleurs gardent tout cet argent. Ils ne peuvent pas le conserver et ne peuvent pas non plus le réintroduire comme ça dans les circuits financiers. Pour lui, cet argent va être reinjecté quelque part. De plus, Renaud pense que ce braquage est le premier d'une longue série ! Et un casse qui se déroule comme ça, sans vraiment de violence, aussi rapide et préparé, avec un bon réseau d'informateurs, cela ne peut être que le SAC...
                                                             

Notre avis sur l'album Le Gang des Lyonnais

Dès le premier tome de cette trilogie, concernant l'affaire du juge François Renaud, on s'aperçoit que Berlion s'est lancé dans une grande série d'envergure, une série qui va faire parler d'elle et qui marquera le petit monde du neuvième art.

Avec Le gang des Lyonnais, Berlion nous place comme témoin de cet exceptionnel braquage de l'hôtel des postes de Strasbourg que l'on qualifiera de Casse du siècle.
Puis, nous retrouvons le juge, dit le Shérif, dans ses enquêtes, ses affaires, mais aussi dans sa vie familiale et un peu amoureuse. Le juge est un homme qui n'a pas peu de faire son travail, on le comprend lorsqu'il revient sur un des evenements qu'il a vécu pendant la Seconde Guerre Mondiale. Il le dit lui-même que depuis, il est en sursis.
Berlion fait un incroyable travail de recherches, sur la période, sur les faits, sur certains des protagonistes. C'est un vrai travail d'investigation. Son récit est tout simplement passionnant. On ne lit pas ce récit, on le vit ! On est au côté du juge, on sent l'odeur de la poudre quand le Milieu règle ses affaires.
Il n'y a rien à redire sur le scénario de Berlion.

Et côté dessin, c'est du bel ouvrage aussi. Sa mise en scène est efficace. Tout fonctionne à la perfection. Il nous replonge dans le début de ces années 1970. Certains lecteurs peuvent y retrouver cette période avec une certaine nostalgie.
Il rajoute de l'émotion dans les expressions des personnages. A bien faire ressortir les pensées du juge, juste grâce à son regard.

A la fin de  ce livre, vous trouverez un dossier de photos du juge qui retracent sa vie et qui sont commentées par son fils Francis. Tout cela reste très interessant et instructif.

Le Gang des Lyonnais se termine par un sacré coup de théatre qui nous indique ce qui attend le juge Renaud, mais surtout, qui nous donne envie de vite lire la fin.
Berlion signe un album étonnant et passionnant, il rend justice à ce juge que l'on nomma le Shérif !
 

Par , le

jeudi 5 mai 2016

L'ART DU CRIME : LA PRESSE EN PARLE (3)

Voici un nouvel article consacré au tome 2 qui vient de paraître, publié par le site ligne claire info :

L’Art du crime T2, le paradis de la terreur avec Eric Stalner

Voici le tome 2 d’une série atypique en neuf albums, L’Art du Crime qui a été mis en cases par Olivier Berlion et Marc Omeyer. Un crime par art majeur, Eric Stalner dans Le Paradis de la terreur raconte l’histoire d’un peintre qui ira au bout du pire pour trouver l’inspiration et la garder. Un épisode particulièrement dramatique où les talents conjugués des scénaristes et du dessinateur donne un album très réussi.
L'Art du crimeA Paris, en 1860, se faire une place dans le milieu de la peinture n’est pas simple. Même quand comme Hippolyte on a un ami riche et au nom connu, son ami d’enfance Maxime. Hippolyte rencontre Émilie dont il tombe amoureux. Ses œuvres sont refusées dans toutes les galeries. Une nuit Émilie est tué sous les yeux d’Hippolyte qui peint à chaud un tableau qui impressionne les critiques, porté par la violence du meurtre.  L’inspecteur Montfort, lui, chasse les voleurs et bientôt un mystérieux assassin. A chaque crime, une toile. Hippolyte est pris au piège de sa peinture malgré l’amour d’Émilie.
Si on comprend de suite le parcours intellectuel et meurtrier d’Hippolyte, Omeyer et Berlion ont su ménager le suspense jusqu’au bout. Quel sera le destin d’Hippolyte dont la capture obsède le policier Montfort ? Rebondissements, tourments d’une âme noire mais investie par un talent qui se nourrit du sang des autres, Hippolyte a du Dracula en lui. Et Eric Stalner toujours ce dessin réaliste au trait si reconnaissable, en finesse et pourtant puissant qui s’exprime particulièrement bien dans les ambiances noires comme celles de ce terrifiant paradis. Une série qui s’affirme.

lundi 2 mai 2016

L'ART DU CRIME : LA PRESSE EN PARLE (2)

Quelques jours après "Planches de sang", le tome 2 de "L'art du crime" arrive déjà en librairie. Le site Bulles de Mantes consacre un article à cet album :

L'art du crime T2 Le Paradis de la terreur, tuer pour créer ?
 
L'art du crime T2 Le Paradis de la terreur, tuer pour créer ?
Pour créer, beaucoup d'artistes pensent qu'il faut se transcender pour obtenir un état qui leur permettra d'exprimer leur intérieur. Bon nombre de substances, souvent illégales, auraient la particularité d'aider à atteindre cet état de transe mais ce n'est pas le chemin que va emprunter Hippolyte Beauchamp pour peindre ses toiles. Il aura fallu une rixe de fin de soirée, où il perdra d'ailleurs son meilleur ami, pour que la transe se réalise après qu'il ait commis un crime pour sauver sa peau. Le résultat ne se fait pas attendre : applaudissements, félicitations du milieu, et les commandes affluent ! Seulement, lui faudra-t-il recouvrer cet état de transe pour à nouveau retrouver l'inspiration qui l'a porté aux nues ? 
Après l’univers du neuvième art, thème du premier album de la série qui en comptera neuf, les scénaristes Olivier Berlion et Marc Omeyer consacrent l'art pictural et ce, de fort belle manière, en mettant en scène un jeune peintre provincial qui, voulant conquérir la capitale, va très rapidement se retrouver embarqué dans une spirale infernale. Les ingrédients de l'intrigue sont justement distillés pour un final des plus déconcertants. On ne présente plus le dessin réaliste d'Eric Stalner, riche en décors fouillés et en personnages singuliers, qui met particulièrement en valeur le scénario en magnifiant la vie parisienne du 19ème siècle.
Neuf arts, neuf crimes, une vie, l'accroche laisse augurer une série qui ne laissera pas le lecteur indifférent: Le Paradis de la terreur, deuxième opus, n'y déroge pas.
 
Bernard LAUNOIS